Salut Sébastien
Hé oui, le nombre de lycéens qui veulent devenir entomologiste augmente chaque année et il n’y a rien à leur proposer, surtout en France où tout ce qui touche aux sciences naturelles est boycotté.
Les études d’Entomologie ne se font qu’après le bac et au niveau du DEA, et le pire c’est qu’il n’y a plus de faculté qui l’enseigne, sauf peut être une seule (Poitiers ?)
J’ai eu la chance de pouvoir en faire un avant qu’il disparaisse et encore il ne m’a pas servi car j’aurai dû rester en Ville (Marseille) rattaché à un labo avec au mieux de temps à autre du travail sur le terrain.
J’ai préféré fuir et monter une entreprise horticole et entomologique, mais ce n’est pas évident !
Je peux te donner qqs idées cependant.
Si tu veux en faire ton métier et pas seulement un passe temps, il est préférable d’aller jusqu’au bac et ensuite essayer un BTS de technicien (ou similaire ) qui peut te permettre de rentrer dans des organismes comme l’INRA.
Il ne faut pas s’illusionner, tous ces métiers qui touchent plus ou moins aux insectes se passent en labo, mais le technicien peut avoir à gérer des élevages par exemples d’auxiliaires pour la lutte biologique. C’est pas le pied et ça n’a pas trop de rapport avec les élevages qe tu pratiques.
C’est dans ces filières qu’on a le plus de chance de trouver.
Il y a aussi la filières des animateurs Nature ou guide de moyenne montagne ; c’est à la mode et ça permet d’être pratiquement toujours sur le terrain. C’est une piste à creuser car il n’y a pas de longues études à entreprendre, mais il faut être sociable car on encadre des gens !
Personnellement je préfèrerait ça au labo…
Après il y a les opportunités comme par exemple être le responsable de la gestion d’une serre à papillons ouvertes au public. Il faut passer un certificat de capacité mais aucun diplôme n’est exigé, on demande simplement de savoir gérer un élevage ou au moins de maintenir en captivité des insectes . C’est sûr que c’est le plus tentant mais il y a très peu de débouchés et en fait c’est souvent une question de bol d’être là au bon moment et saisir la chance
Enfin, encore plus utopique : créer sa propre entreprise d’élevage d’insectes
; le plus satisfaisant, mais le plus aléatoire.
Voilà qqs idées. On peut développer bien sûr, mais on tourne toujours autour de mêmes problèmes : peu de débouchés, souvent des métiers de labo, l’absence de choix de la recherche ( à moins de devenir le grand patron !)
J’espère que ça t’éclaire un peu, mais je reconnais qu’il n’y a pas grand chose
jp