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 Débuter un élevage de lépidoptères

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3 participants
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themothaddict
Papillon
themothaddict


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MessageSujet: Débuter un élevage de lépidoptères   Débuter un élevage de lépidoptères EmptyJeu 30 Avr 2020 - 15:43

Bonjour,
J'adore aider les débutants, et j'ai essayé de regrouper le plus d'informations dans une fiche d'élevage "générale". Je suis ouvert à toute correction, ou informations supplémentaires pour parfaire ce guide. Je ne prétends pas tout savoir, si vous voulez détailler une de vos manières de faire qui marche bien, pour quoi que ce soit, je les ajouterai en incluant votre nom.

Débuter un élevage de lépidoptères

Dans ce guide d’introduction à l’élevage des lépidoptères, nous allons procéder en trois parties afin de vous donner toutes les connaissances nécessaires pour votre premier, ou vos futurs élevages. Nous allons voir comment s’en occuper dans un cas général afin de vous permettre de réussir vos élevages un maximum, et limiter les pertes. Bien entendu, vous êtes libres de choisir votre manière de faire, j’utiliserais mes connaissances afin de vous aider à débuter.

Les différents stades

Introduction et présentation des stades de l’élevage

Les papillons sont des insectes holométaboles, c’est-à-dire qu’ils passent par plusieurs stades avant de devenir adulte. Arrivé à terme, l’adulte ne grandit plus, il va alors faire de son mieux pour produire une prochaine génération avant de mourir.
Ces stades sont l’œuf, la chenille, la chrysalide et le papillon. Ils ont chacun une durée différente selon l’espèce.
L’œuf est souvent pondu en dessous des feuilles de sa plante hôte et restera ainsi jusqu’à l’éclosion de la chenille quelques jours plus tard. La chenille se nourrira de cette plante jusqu’à la nymphose (sauf exceptions), elle muera plusieurs fois (5 fois en général). La nymphose détermine le moment où la chenille est prête à muer pour la dernière fois. Selon si c’est un papillon de jour ou de nuit, selon la famille de l’espèce en question, la nymphose peut se faire à l’air libre (chez les papillons de jour) ; dans un cocon de soie qu’elle tissera (chez la majorité des papillons de nuit) ou bien dans la terre/à ras du sol (chez les Sphinx).
Une fois prêt à émerger, la chrysalide deviendra plus foncée et laissera transparaître les ailes du papillon. Quelques jours plus tard le papillon sortira de sa chrysalide, se positionnera sur une branche et laissera son corps pendre, puis il gonflera ses ailes. C’est un processus qui peut durer plus d’une heure, et s’il est interrompu, le papillon risque de finir avec les ailes froissées.

La nourriture

Le minimum nécessaire de connaissances botaniques
La connaissance de la botanique est très prolifique en ce qui concerne les lépidoptères. Un bon éleveur se doit de reconnaître certaines plantes lorsqu’il se promène, cela est très utile afin de cartographier mentalement l’emplacement de potentielles plantes hôtes.
Une chenille ne peut pas vivre si la plante proposée ne lui convient pas. Ainsi, pouvoir identifier des plantes comme le troène, les saules, le tilleul, le bouleau, les euphorbes, le noyer, le prunellier et j’en passe, peut vous aider dans cette tâche. Dans ce hobby, on apprend beaucoup de choses, et je suis certain que vous reconnaîtrez très facilement une multitude de plantes, d’espèces, si l’idée de poursuivre vous intéresse.

Que mangent les chenilles ?

Chaque espèce peut manger un nombre de plantes, dans la nature, qui lui est attribué. Cependant, en captivité, d’autres plantes peuvent être acceptées. Nous allons donc faire la distinction entre plante hôte et plante de substitution.

Les plantes hôtes

Les plantes hôtes sont les plantes que l’espèce va consommer dans leur milieu naturel. Il est alors possible de trouver les chenilles d’une espèce en particulier rien qu’en observant sa plante hôte. C’est souvent sur cette dernière que les meilleurs taux de réussite sont observés (en captivité), cependant, si l’espèce vient d’un autre pays, il n’est pas toujours possible de leur en donner…

Les plantes de substitution


Ces plantes peuvent se trouver dans leur milieu naturel, mais il est improbable de trouver une chenille dessus. Une espèce se focalise souvent sur la nourriture qui lui plaît le mieux. En captivité, il est possible de leur donner cette plante si sa plante hôte n’est pas présente ou seulement en petite quantité.
Si l’on importe une espèce d’un autre pays, prenons par exemple l’Atlas : originaire d’Asie du Sud-Est, il se nourrit d’une multitude de plante qui ne sont pas présentes chez nous. La solution optimale est le troène (Ligustrum sp.), ou l’Ailanthe (Ailanthus altissima), ce sont toutes deux des plantes de substitution.
Veillez à changer leur nourriture assez fréquemment pour de meilleurs résultats (tous les jours). Plus la plante est fraîche, mieux c’est. Si vous avez la possibilité de les nourrir sur une plante en pot, c’est encore mieux. Sinon, il est possible de mettre les branches dans des bouteilles ou cannettes, avec de l’eau bien-sûr (les cannettes permettent cependant d’y mettre une plus grande quantité de feuilles).

Que mangent les papillons ?


Les papillons se nourrissent du nectar des fleurs, qu’ils butinent à l’aide de leur trompe (proboscis). Beaucoup d’espèces de papillons de nuit ne se nourrissent pas : leurs membres buccaux sont atrophiés. Il existe cependant des exceptions à la règle.


L’élevage


Prérequis

Renseignez-vous à propos de l’espèce que vous envisagez d’acheter, c’est toujours plus simple pour s’adapter à leurs exigences en plantes, ou bien espace. Il peut être utile d’acheter des cages souples, facilement trouvables sur internet. Celles de meilleure qualité coûtent plus cher, mais vous pouvez les acheter sur Aliexpress en cherchant « mesh cage » pour moins cher. Chez Action, les boîtes de rangement sont très utiles et ne coûtent que très peu, il faudra juste les nettoyer d’une à deux fois par an avec de l’eau de Javel.

Introduction

Il existe beaucoup de méthodes afin de réussir un élevage. Mes conseils se basent sur mes observations, il est toutefois possible d’utiliser votre méthode ou celle d’un autre si vous en avez une.

S’occuper des œufs

Ce stade est bien souvent le plus aisé de tous : il suffit simplement de les laisser dans une petite boîte (une 2x2x2cm est suffisante, mais cela importe peu…), ajoutez à cela une petite boule faite avec un morceau de mouchoir ou d’essuie tout, imbibée d’eau puis essorée, sans pour autant être en contact avec les œufs (cela leur apporte l’humidité nécessaire). La durée d’incubation peut aller de plusieurs jours à plusieurs semaines.

S’occuper des chenilles

C’est le stade de loin le plus compliqué, chaque espèce a ses exigences et l’élevage peut très vite tourner à la catastrophe si elles ne sont pas assez respectées. Se renseigner sur leur habitat naturel peut grandement aider, rien qu’en regardant le climat habituel, l’humidité.
Au long de l’élevage, il sera nécessaire de leur donner une boîte de plus en plus grande. Afin de déplacer les chenilles naissantes, il faudra utiliser un pinceau afin de ne pas les blesser. Il ne faut pas que les jeunes chenilles peinent à trouver la nourriture, cette dernière doit être à portée de mandibules ! Dans les premiers stades, elles aiment bien se balader afin de découvrir leur boîte et peuvent très facilement mourir de faim. Il est alors important de leur donner assez de branches afin qu’elles ne s’épuisent pas trop à chercher leur encas. Veillez à ne pas en mettre trop (de branches), ou bien accompagner ces branches d’essuie-tout, que ce soit en dessous du couvercle comme au fond de la boite, cela permet de réguler l’hygrométrie (le degré d’humidité). Si la condensation est apparente (sur les parois de la boîte), c’est qu’il y a un problème. Essayez alors de trouver le juste milieu afin d’éviter toutes sortes de maladie (nettoyez au passage les parois). Certaines espèces ne supportent pas la promiscuité, mettre plus de branches peut être utile, mais encore, veillez à ce que ce ne soit pas trop humide dans la boîte !
Au troisième stade, il est souvent recommandé de les placer dans ces fameuses cages aérées afin d’éviter l’humidité et la propagation des maladies. Vous pourrez bien entendu vaporiser de temps en temps dessus (une à deux fois par semaine) afin de leur faciliter les mues (s’ils la ratent, l’ancienne peau peut empêcher la chenille de grandir correctement une fois sèche, ce qui résulte souvent dans une malformation de la chrysalide).
Leur appétit grandira au fil du temps, veillez à les approvisionner dès que nécessaire, même si elles peuvent survivre plusieurs heures sans manger. Une fois prête à coconner, ses dernières fèces seront liquides. Elle débutera alors le tissage de son cocon, ou bien d’un support, ou chercheront encore à s’enfoncer dans le sol selon l’espèce.
Si votre espèce coconne, veillez à ne pas trop les déranger pendant leur travail, cela peut stresser les chenilles et aboutir par une nymphose à nue suivie d’une malformation. Attendez plutôt que le cocon se solidifie. Si votre espèce s’enfonce dans le sol, je conseille grandement un bac rempli de terre de bruyère : laissez la chenille s’enfouir dans le sol, vous pourrez retirer la chrysalide une à deux semaines suivant l’enterrement. Vous pouvez également la laisser dans sa loge nymphale, mais par soucis de place, de nombre, et de dérangement à cause des autres chenilles ayant le même but, il vaut mieux éviter. Nous verrons comment nous en occuper pendant l’hiver dans la partie Diapause.

S’occuper des chrysalides et cocons

Les chrysalides requièrent un peu d’humidité : vaporiser tous les 2-3 jours peut les aider dans leur développement, mais il ne faut pas les submerger. Les plus gros problèmes se produisent lors de la diapause, que l’on verra plus tard.
Les papillons de jour ne font pas de cocons et ne s’enterrent pas dans le sol. Les chenilles en stade pré-nymphal chercheront un support (branche, coin de boîte) pour s’accrocher à l’aide d’un fil de soie. Selon les familles, la nymphose peut différer : certaines chenilles nymphosent la tête en bas, d’autres s’attachent à un fil.
Les papillons de nuit ont deux manières de nymphoser. Ils peuvent tisser un cocon de soie et muer ensuite, ou bien s’enterrer. Veillez à vous renseigner sur leur manière de faire afin de leur prévoir un bac dans le dernier cas.
Les chrysalides deviennent plus foncées, leurs détails plus visibles quelques jours avant l’émergence. Il vous faudra faire attention à ne pas exercer trop de pression sur ces dernières. Offrez-leur un support pour que les papillons déploient leurs ailes correctement à l’émergence.

S’occuper des papillons

Une fois le déploiement des ailes effectué, il faut ensuite penser au nourrissage et à la reproduction. Il est nécessaire d’avoir une cage (volière), ou au moins un terrarium afin d’y laisser les papillons.
Le nourrissage s’effectue avec un mélange de miel (1/4) dilué dans de l’eau. Muni d’un cure-dent, vous pourrez dérouler la trompe se cachant derrière les pédipalpes de l’adulte dans le liquide. Il est possible d’y ajouter de l’essuie-tout pour éviter que ce dernier n’ait les pattes trop collantes après le nourrissage.

Papillons de jour

Les papillons de jour peuvent-être et doivent être nourris manuellement avant de chercher à se reproduire. Ce sont peut-être les plus beaux, mais également les plus difficiles : il est grandement conseillé de les faire se reproduire par votre intermédiaire. Il faut tout d’abord différencier le mâle de la femelle, c’est parfois très compliqué car les détails les différenciant sont très peu nombreux. La femelle est souvent plus grande et son abdomen plus gros que celui du mâle : c’est entre autres le récipient à œufs. Il faut faire pointer les extrémités des deux papillons, mâle et femelle bien entendu, l’un vers l’autre et frotter délicatement l’un à l’autre. Le mâle a ce que l’on appelle des claspers (son organe reproducteur), qui vont le permettre de s’accrocher à l’organe reproducteur de la femelle et permettre l’accouplement. Une fois attachés, il faudra attendre quelques secondes que les deux papillons soient bien accrochés avant de les poser. Des vidéos explicatives sont trouvables sur internet (surtout en anglais). Il se peut qu’ils se reproduisent naturellement mais cela a beaucoup moins de chances de se produire.
Plusieurs jours de nourrissage seront nécessaires à la confection des œufs, ensuite, une plante en pot ou dans de l’eau fait l’affaire, ils pondront instinctivement dessus, avec de plus fortes chances en plein après-midi, à la vue de la lumière. Cependant, étant plus compliqués, il se peut que la ponte n’ait pas lieu à cause des conditions, du nourrissage peu fréquent, de la stérilité d’un des deux papillons.

Papillons de nuit

Les papillons de nuit sont de loin les plus faciles (pour la plupart des espèces). Certains papillons (souvent les Sphinx) nécessitent d’être nourris, mais la plupart des Saturniidae, et des membres de bien d’autres familles n’en ont pas forcément besoin. Leurs phéromones font tout le travail : la femelle appelle le mâle, et grâce à ses antennes extrêmement sensibles, il arrive à localiser la femelle. Les mâles aux environs s’agiteront et chercheront à s’accoupler avec ladite femelle. Une fois cela fait, il ne faudra plus qu’attendre la nuit, voire le lendemain soir pour que les papillons pondent. A savoir que ces papillons naissent souvent les œufs déjà présents dans leur abdomen, au bout de trois nuits, ils peuvent décider de pondre leurs œufs non fertiles sur les parois de la cage. Certains nécessitent d’être accouplés manuellement, de la même manière que les papillons de jour, mais ça peut être parfois plus compliqué.

Diapause

La diapause est l’étape qui dure le plus longtemps. En général, les espèces vivant en dessous de l’équateur ne diapausent pas (il est possible de les plonger dans un état similaire, mais il y a des risques), celles vivant au-dessus diapausent.
Certaines espèces diapausent au stade de chenille, pour cela, il est impératif de les mettre dehors afin de reproduire les mêmes conditions. L’élevage peut très vite tourner au cauchemar si les conditions ne sont pas respectées. Je ne le soulignerai jamais assez : il est primordial de se renseigner sur les espèces que l’on élève.
Les espèces vivant au sein d’un cocon doivent être vaporisées de temps en temps (tous les mois, voire deux semaines par exemple). Je les mets dans des cages 40x40x60, avec de l’essuie-tout sur la partie faite pour l’observation (cette partie vers le sol, comme ça ils peuvent s’accrocher sur toutes les surfaces et mieux développer leurs ailes). S’ils nymphosent à nu (papillons de jour ou cocons ratés), c’est à peu-près le même principe, s’ils sont vaporisés toutes les 2 semaines ou tous les mois, cela devrait bien se passer.
Pour les espèces qui nymphosent au sol, où dans le sol, j’utilise de la terre de bruyère que je mets dans un bac tout en disposant correctement les chrysalides (en ligne). La fréquence de vaporisation restant la même, il faut néanmoins les protéger un minimum : la mousse peut être utile, mais il faut qu’elle soit séparée afin qu’elle ne pèse pas trop lourd sur les chrysalides, ou que l’humidité y soit concentrée. Trop d’humidité peut engendrer de la moisissure, et une partie de vos chrysalides peuvent en être affecté. Pour leur émergence, je prévois de la moustiquaire que je bloque entre la terre et les parois de la boîte sur toutes les surfaces afin qu’ils puissent déployer leurs ailes si je ne suis pas présent au moment de leur émergences.

FIN


Voilà, comme dit au départ, je suis ouvert à toute proposition afin d'aider les gens à debuter et s'intéresser à ce hobby!
Bon élevage et amusez vous bien Smile
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Ludovic
Administrateur
Ludovic


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MessageSujet: Re: Débuter un élevage de lépidoptères   Débuter un élevage de lépidoptères EmptyJeu 30 Avr 2020 - 18:37

Salut,

Bonne initiative basculée en note ! :clin: Quelques corrections à faire.

_________________
@+ Ludovic
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Lucile
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Lucile


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MessageSujet: Re: Débuter un élevage de lépidoptères   Débuter un élevage de lépidoptères EmptyMer 9 Déc 2020 - 14:33

Bonjour Thomas,

Bon, on se penche sur ces quelques corrections ? Le post est top mais on peut sûrement arranger 2-3 choses tous ensemble.


Citation :
Les papillons sont des insectes holométaboles, c’est-à-dire qu’ils passent par plusieurs stades avant de devenir adulte.

Je pense que tu le sais et que tu as mal tourné ta phrase : tous les insectes passent par différents stades pour devenir adultes. Les insectes holométaboles observent une métamorphose complète, la larve et l'imago étant totalement différents. Ces insectes ont un stade intermédiaire appelé nymphe (c'est bien de dire que la nymphe des papillons est la chrysalide).

Citation :
Si vous avez la possibilité de les nourrir sur une plante en pot, c’est encore mieux. Sinon, il est possible de mettre les branches dans des bouteilles ou cannettes, avec de l’eau bien-sûr

Peut-être jouter qu'il ne faut pas nourrir les chenilles avec une plante achetée récemment, et que dans le cas des plantes coupées, il faut veiller à bien boucher l'accès à l'eau des chenilles pour éviter les noyades (c'est une belle erreur de débutant d'ailleurs).

Citation :
leurs membres buccaux

J'aurais pu dit pièces buccales.

Citation :
que vous envisagez d’acheter

"de vous procurer" plutôt, tout le monde ne les achète pas Wink

Citation :
Vous pourrez bien entendu vaporiser de temps en temps dessus

Bof, c'est surtout un nid à virus. Si on a peur que les chenilles fassent mal leur mue, on les isole le temps de muer dans des boites un peu moins aérées.

Citation :
Une fois prête à coconner, [...]

"Une fois prête à entrer en nymphose" plutôt

Citation :
Les papillons de jour ne font pas de cocons et ne s’enterrent pas dans le sol.

Sauf les Parnassius Wink

Citation :
Le nourrissage s’effectue avec un mélange de miel (1/4) dilué dans de l’eau. Muni d’un cure-dent, vous pourrez dérouler la trompe se cachant derrière les pédipalpes de l’adulte dans le liquide. Il est possible d’y ajouter de l’essuie-tout pour éviter que ce dernier n’ait les pattes trop collantes après le nourrissage.

La manière manuelle n'est pas la seule car beaucoup d'espèce se débrouillent seules avec un simple coton imbibé. De plus, chez les noctuelles (sens large) notamment, tu peux utiliser des fruits plus ou moins pourris.

Citation :
Les papillons de jour peuvent-être et doivent être nourris manuellement avant de chercher à se reproduire.

Non, ce n'est pas la seule manière de les nourrir. Pas besoin de le faire manuellement dans tous les cas. On a des exemples dans le forum. Fausses et vraies fleurs, coton imbibé, fruits pourris pour pas mal d'espèces, bref, y'a du choix suivant l'espèce.

Citation :
Papillons de nuit

Les papillons de nuit sont de loin les plus faciles (pour la plupart des espèces). Certains papillons (souvent les Sphinx*) nécessitent d’être nourris, mais la plupart des Saturniidae, et des membres de bien d’autres familles n’en ont pas forcément besoin. Leurs phéromones font tout le travail : la femelle appelle le mâle, et grâce à ses antennes extrêmement sensibles, il arrive à localiser la femelle. Les mâles aux environs s’agiteront et chercheront à s’accoupler avec ladite femelle. Une fois cela fait, il ne faudra plus qu’attendre la nuit, voire le lendemain soir pour que les papillons pondent. A savoir que ces papillons naissent souvent** les œufs déjà présents dans leur abdomen, au bout de trois nuits, ils peuvent décider de pondre leurs œufs non fertiles sur les parois de la cage. Certains nécessitent d’être accouplés manuellement, de la même manière que les papillons de jour, mais ça peut être parfois plus compliqué.

*Tu mentionnes les Sphingidae et Saturniidae uniquement, mais tu exclus entre autres la totalité des Noctuelles et écailles.

**Et tu peux barrer le "souvent" : A savoir que ces papillons naissent souvent avec les œufs déjà présents [...].

Citation :
Diapause

Tu oublies celles qui hibernent sous forme adulte.


Voilà pour aujourd'hui, je ne suis pas plus inspirée. A noter que j'ai retirer ton post des notes le temps des discussions pour lui donner plus de visibilité pour échanger. Je l'y remettrais par la suite.

Lucile


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