Les Papillons de JP

Voilà, voilà.
Le week-end dernier, j'ai rendu une petite visite à maître Jean Pierre (JPV)
Beaucoup de route mais aucun regret, j'ai passé un très bon moment et appris beaucoup de choses (je vous laisse deviner le sujet principal de nos discussions).

Et la serre, me direz-vous! Eh ben, vous me croirez ou non, mais une serre rien qu'à soi, ça le fait
Sérieusement, j'ai trouvé ça grandiose; j'aurais pu rester des heures et des heures à regarder les ptites bêtes voler (d'ailleurs, c'est ce que j'ai un peu fait).
C'est impressionnant et très agréable de savoir que l'on a tous ces papillons vivants à porté d'yeux; mais alors, que de travail pour en arriver là
Chapeau Mr JPV


Et comme j'avais amené mon appareil photo, j'en ai profité un peu










A suivre ....


ps: Merci encore, Jean Pierre

tout simplement magnifique... bravo a toi mais aussi a JPV !

Je donne les noms :
1 Papilio memnon (ssp de Malaisie) une des nombreuses formes de femelles.
2 Morpho peleides du Costa rica
3 Dione juno du Costa rica aussi
4 Kallima paralekta de Malaisie (il a 4 mois !)

photos superbes et couleurs identiques à l'original. plus vrai que nature.

Le deplacement en vaut la chandelle . BRAVO a toi pour les cliches;
BRAVO a Jean Pierre.
cela me donne reellement envie de faire un crochet au retour des vacances.
amicalement.
dominique.

Merci à vous.

Merci JP pour les noms


.... la suite

Heliconius melpomene ?




Kallima paralekta (sauf s'il y avait plusieurs espèces, dans quel cas je ne sais pas)


Chenille de Caligo



... à suivre

Superbes papillons, mais aussi superbes photos!

1 Heliconius melpomene
2 precis terrea d'Afrique intertropicale vit sur Acanthacées (photo remarquable)
3 kallima paralekta sur Acanthacées également
4 chenille de Caligo atreus

UNE PERFECTION PHOTOGRAPHIQUE.
BRAVO.

salut,

superbes bravo

a+

Trop belles !!!

(des chenilles des chenilles)

Cedric

Merci de votre passage et de vos messages

Les photos ne sont pas si top que ça (et très loin de la perfection), ça volait de partout et j'arrivais pas trop à me concentrer sur les prises de vue.

Cédric, j'ai pas pris beaucoup de chenilles, très peu même
En voici quelques-unes:

Une autre de Caligo atreus


et une que j'aime beaucoup, celle de Acheoprepona (mais l'espèce?)


toujours Acheoprepona, le mimetisme est impressionnant (encore plus en vrai).


La chenille se tient au bout de la nervure centrale de la feuille.




JP, peux-tu me dire si les bouts de feuilles flétris (enfin je crois) sur la 2ème photo, sont laissés au fur et à mesure que la chenille mange cette même feuille, ou c'est un autre "procédé"?

à suivre....


Stéphane

Simplement spendide !!!

Les chenilles sont des Acheoprepona demophon (sur Anonacées). Elles conservent le nervure centrale de la feuille mangée et la renforcent avec de la soie en conservant des petits morceaux de feuilles mortes au milieu desquels elles seconfondent , jusqu"au troisième stade où elles se tiennent la tête en bas .
Au 4ieme stade elles se retablissent et se tiennent en équilibre au bout de leur fil comme sur la photo.
Au dernier stade elles sont trop lourdes et restent sur les branches.

Merci Jean Pierre

Petite question: il y a une différence entre Acheoprepona et Prepona?



Stéphane

Les différences entre les 2 genres sont trés suffisantes pour les séparer : Genitalias, chenilles sont différents et forment 2 groupes distincts. De plus la nourriture des chenille change : Fabacées pour les Prepona, et pour les Archeoprepona : Lauracées et Annonacées principalement.

Mais les imagos sont trés ressemblants.

Merci Jean Pierre, je me coucherai moins bête ce soir.

Il me reste encore des photos ...

Dione juno









à suivre ...

Encore de belles photos

1- Dione juno . vit sur les passiflores. C'est la transition entre nos nacrés et les Heliconius.

2 et 3- Closyne janais, mélitée d'Amérique du sud, excéssivement nulle en captivité . dommage.

Eurema hecabe d'Afrique. Au contraire trés bon en volière, mais petit mais tellement mignon

Effectivement, c'est domage que Closyne janais ne soit pas facile a reproduire en serre (ou est-ce qu'il ne se plait pas en serre?).

Pour Eurema hecabe, quelle est la plante hote (sensitive?) et la duree du cycle de reproduction?

Une fois de plus tres beaux papillons et tres jolies photos!

les Closyne devraient être élevées entierement dehors comme les papillons Français; il leur faut le soleil complet. Autre écueuil, la nourriture, une Acanthacées : Odonthonema qui ne la rend pas accéssible à tout le monde.

L'Eurema hecabe vit sur un Cassia plus ou moins annuel que j'ai ramené du Burkina; j'ai essayé d'autres Cassias: échec complet, les chenilles ne franchissent pas le 2ieme stade.
Le cycle est trés court, moins d'un mois en été
en guyane, Eurema nise vit effectivement ,naturellement, sur la sensitive, mais les hecabe que j'ai n'ont pas pondu dessus.

je suppose que cassia alata ne convient pas?

Merci beaucoup JP et melpo

Par curiosité, j'ai cherché les plantes pour Eurema hecabe; voici le résultat ici
Il y a de quoi faire

JP, t'as vu, Eurema mange du café



Eryphanis polyxena






Stéphane

Ces photos m’impressionnent de plus en plus

1 Eryphanis polyxena sur bambou
2 Euploea camarazelman sur ficus

A propos de la nourriture d’hecabe, il faut se méfier des liste de plantes nourricières trouvées dans la littérature ou le Net, surtout lorsqu’elles sont longues.
En dehors des erreurs flagrantes de la plante absente de l’aire de répartition du papillon (E. hecabe sur Bryonia, cucurbitacées), il y a la confusion générale entre la plante nourricière de la chenille et celles que butinent les imagos.
Dans maints endroits d’Afrique l’habitat de E. hecabe recoupe celui des plantation de café dont les fleurs, très nectarifères, attirent nombre de papillons, mais de là a ce que les chenilles en broute les feuilles il y a une distance que certains ne sont pas effrayés de franchir.
Les Euremas sont bien inféodés (comme la majorité des coliadinae sous famille à laquelle ils appartiennent) aux « légumineuses ». Mais là encore une réserve s’impose : toutes ne conviennent pas et même plus, une plante exploitée par une espèce en un lieu ne le sera plus par la même espèce ailleurs. Au pire, la plante qui convient si bien à l’une, sera nocive pour l’autre qui vit dans un endroit différent.
Rien ne vaut donc la vraie plante du biotope où vit le papillon considéré.

Superbe photos, vraiment très bien reussi!