La ponte n'est pas "assez délicate", elle est quasiment impossible à obtenir. C'est pratiquement la seule espèce Française qui soit aussi réfractaire.
En fait Le papillon ne se nourrit pratiquement pas et meurt très vite.
Les rares fois où j'ai obtenu des pontes c’était après les avoir « apprivoisés », ce qui prend beaucoup de temps : il faut régulièrement les placer sur des fleurs naturelles buddleia, lilas, lavande …) d’où elles s’envolent de suite . Au bout de plusieurs tentatives, lassées, elles daignent déployer leur trompe et commencent à butiner, mais cette activité ne dure pas aussi, pour augmenter la prise de nourriture, il est bon d’asperger la fleur avec une solution sucrée dont elle pompera les gouttes.
Une fois repue, il faut la poser sur la plantes nourricière et recommencer les tentatives de nombreuses fois avant qu’elle consente à faire un œuf. Si par chance elle en pond un, il y a quelque chance que d’autres suivent, mais il faut à chaque fois recommencer l’opération puisqu’elle ne pond qu’un œuf à la fois et qu’elle s’envole sitôt après.
En revanche, l’accouplement manuel ne pose pas de problème comme chez la plupart des Papilionidae.