Quand j'étais étudiant, j'avais fais un élevage d'automne sur Rhus cotinus (vert ou pourpre c'est pareil),
E Accouplements spontanés vers minuit, dehors en conditions naturelles avec des températures des nuits de fin Aout autour de 15° ce qui était plutôt bas.
Chenilles écloses 2 semaines après et élevés dehors c'est à dire que la température descendait bas la nuit, parfois en dessous de +10° mais le jour je mettais du plastique sur la cage pour faire effet de serre avec + 25°. La croissance était rapide (beaucoup plus que sur gunii) et les chenilles pas affectées par ces écarts de températures. En octobre, faute de Rhus que avaient perdu leurs feuilles je les ai transférées sur Pistacia lentiscus abondant autour de la Fac de Marseille que je venais de réintégrer. Elles ont peu apprécié et tombaient régulièrement de la plante. Je ne sais pas si j’aurais pu aller jusqu’eu bout puis que la femme de chambre profitant de mon absence, n’a rien trouvé de mieux que de tout jeter par la fenêtre.
Je n’en ai retouvé qu’une qui errait sur l’herbe du Campus.
Et voilà comment se termine un élevage prometteur (il y en avait avant l’assassinat une soixantainne L3-L4.
La seule conclusion à tirer est que les Rhus cotinus est la plante qui pour l’instant convient le mieux. Et mieux la plante convient, mieux les chenilles supportent des conditions difficiles ; c'est trés général pour toutes les cheniles.
Pour mémoire, le premier mittrei élevé sur une plante de substitution (par un Américain) l’avait été sur Rhus toxicodendron. Ce sont des Anacardiacées comme les Manguiers et non pas des Myrtacées comme l’Eucalyptus ou les Eugenia ( qui sont eux les véritables plante du mittrei )