quand on a une chenille étrangère qui se nourrit d'une plante que l'on a pas dans notre flore, la première démarche est de rechercher une plante de substitution de la même famille (ou mieux dans le même genre),
car on a plus de chance de tomber juste. Par exemple heliconius melpomene ne vit pas sur Passiflora caerulea (Absente de son aire de répartion, mais en captivité on l'élève dessus, de la même façon qu'on peut donner à des Graellsia isabellae du pin noir alors qu'à l'état sauvage elle se nourrit de pin sylvestre.
Si elles ont été groupées dans la même famille c'est précisément parcequ'elles ont des similitudes donc des compositions chimiques voisines et c'est ce qui intersse les chenilles.
Plus subtil, trouver une plante qui ait une substance chimique identique à l'autre alors qu'elles sont systématiquement trés différentes . Par ex: la pieride du chou vit sur de nombreuses Brassicacées mais aussi sur les Capucines (Trpaeolacées) qui renferme des dérivés soufrés identiques à ceux des Brassicacées.
il y a pas mal de rhopalocères sur Ficus.
Ce sont les Danaïdae qui les exploitent le plus . Outre les Euploea citées par Jean yves , il y a les Lycorea
chez les Nymphalidae, il y a des Marpesia, cyrestis, Neptis, et surement d'autres que j'oublie