Polychloros

Bonjour à tous
Même papillon, même arbre et même époque neufs ans plus tard. En buvant le café sous mon cerisier ce midi.





Philippe

Joli!

Merci Philippe

Bonsoir, alors pour moi et chez moi durant plusieurs années et cette année encore grande tortue et petite tortue se partagent le tronc d'arbre pour se réchauffé au soleil, c'est un vieille amandier suffisamment dégagé, parfois paon du jour s'invite aussi, mais je n'ai jamais eu la chance d'assister a une ponte de cette grande tortue, je suppose que quelques chenilles ferons partie d'un petit élevage pour le fun.

Bonjour Michel
J'ai récupéré la ponte pour sauver les œufs des prédateurs, je voudrai élever les chenilles et avoir le plaisir de lâcher tous les imagos .

Ce n'est pas trop conseillé de relâcher des élevages Philippe... Tu vas sélectionner des tares que la nature aurait éliminé.

Une ponte sauvage, cela me préoccupe pas trop. Ce qui me préoccupe beaucoup c'est que je ne vois plus de papillons, les champs si j’aperçois deux sauterelles c'est le maxi. Il n'y as plus de vie dans la campagne, oiseaux ,fleurs.C'est très,très inquiétant . A part en altitude ou les prés sont moins impactés par l'homme.

J'ai répondu un peu trop vite, j'ai vu plusieurs fois cette remarque  sélectionner des tares que la nature aurait éliminées. mais je reconnais que je ne sais pas grand chose sur ce sujet .
Philippe, peux tu m'en dire davantage?

Premier jour

PHL a écrit:

J'ai répondu un peu trop vite, j'ai vu plusieurs fois cette remarque  sélectionner des tares que la nature aurait éliminées. mais je reconnais que je ne sais pas grand chose sur ce sujet .
Philippe, peux tu m'en dire davantage?

Avant de parler de "sélectionner des tares que la nature aurait éliminées", il faudrait plutôt dire "réparer les conneries et autres génocides de la nature créés parl'homme".

Dans certains biotopes où se trouvaient certaines espèces en voie de disparition, en pratiquant de cette façon, nous avons réussi à sauver plusieurs souches.

Comme toujours, il y a un fossé énorme entre la théorie scientifique et la réalité sur le "terrain".

J'élève des labradors depuis 33 ans, et au vu de mon expérience personnelle, je dois humblement constater que plusieurs de mes amis vétérinaires, mis devant certains cas de figures, ont dû faire complète abstraction de la théorie apprise.

Cela fait 55 ans que j'étudie les papillons et en agissant de cette façon quand cela était nécessaire, je suis certain d'avoir sauvé beaucoup de populations.

J'ai un autre problème ; élever des papillons exotique pour les tuer ou détruire les œufs c'est dommage.Bien sur il y a le plaisir de découvrir et de partager. Maintenant faire un lâché d'imagos c'est vraiment gratifiant.

Si je n'ai pas loupé une étape: L 3

Photos du 16 05
J'ai mal fermé la cage quelques une sont allé faire leur vies ailleurs, mais malgré tout j'en ai compté plus de 150.

Bonjour,

Pour mettre un petit grain de sel, ce que voulais dire Philippe c'est je pense que:

Pour une femelle sauvage qui pond 100 œufs dans la nature il y en a disons 95% qui sont mangés à un stade ou un autre. Il en reste 5% qui vont s'accoupler et propager leurs gènes, etc...

Si on élève les chenilles de cette femelle on en sauve 95% et si on les relâche on fait beaucoup mieux que la nature et on augmente artificiellement la dispersion des gènes de cette femelle (et du mâle qui l'a fécondé) dans la population initiale. Ce qui au final peut diluer les gènes des autres femelles dans la population résultante et encourager la consanguinité (on augmente la probabilité d'accouplement entre frères et entre cousins ce qui n'est jamais très bon). En outre, ces gènes qui sont augmentés n'étaient pas obligatoirement les meilleurs pour la survie de la population initiale et on peut diffuser une tare.

Maintenant, c'est théorique et il vaut mieux ça que pas de papillon du tout. C'est un peu comme pour les ours des Pyrénées si on n'en avait pas réintroduit il n'y en aurait plus. On a peut être perdu des gènes mais si on n'avait rien fait on en aurait perdu encore plus et en plus on perdait la fonction écologique de l'animal. On peut être puriste mais parfois le mieux est l'ennemi du bien.

Ce qu'il ne faut surtout pas faire c'est relâcher une souche sélectionnée en élevage, mais des papillons issues de parents sauvages et réintroduits c'est un moindre mal à mon avis. Par contre il faut peut être mieux le faire sur plusieurs sites distincts plutôt que tous au même endroit (quoique ça se discute).

Merci chevg3t pour ta réponse, très claire et avec beaucoup de prudence .
Juste une remarque (je m’occupe du frelon asiatique sur ma région) il est parti pour envahir l'Europe,
et au départ une seul reine fécondée est arrivé en France en 2004.
La consanguinité ne lui pause aucun problème.

Je viens de découvrir que La grande tortue est un migrateur.

PHL a écrit:

Je viens de découvrir que La grande tortue est un migrateur.  

Ah oui ; c'estr un papillon qui ne se gratte que d'un côité...Bon je ne suis plus là.