Conseils d'élevage et Informations : ACTIAS DUBERNARDI

Voici le début d'une fiche d'élevage pour Actias Dubernardi.

Actias Dubernardi est une espèce montagnarde. Il s'agit de ne pas les mettre au chaud ni trop au sec.
Pour ma part, 1 pshit le matin et un pshit le soir.

ça mange quoi : du pin sylvestre. Certains essayent sur d'autres pins, notamment du Normann.

Sinon : élevage pas très compliqué mais sensible aux maladies.

Je vous propose de continuer cette fiche dans les post. Un modo pourra tout mettre sous l'autre.

bien lire ça :
lepidoptera.forumactif.com/forum-general-f2/actias-dubernardielevage-difficile-t968-30.htm?highlight=dubernardi

J'ai maintenant élevé cette espèce quatre fois.

Je pense, comme il a été suggéré récemment, que la souche qui tourne actuellement est excellente et beaucoup mieux adaptée aux conditions d'élevage que celle qu'on proposait au printemps 2009.
Ma mère, qui débute dans l'élevage des Saturniidae, vient d'obtenir 60 cocons sur les 65 L1 que je lui avais laissées.

A mon sens, et c'est une remarque assez générale, tout se joue dans les premiers jours après l'éclosion. Un mauvais démarrage, c'est bien des difficultés à prévoir pour la suite.

Pour dubernardi, je n'ai pas trouvé mieux qu'un bon pin sylvestre bien fourni, maintenu en pot, proposé aux chenilles néonates.
Elles s'y fixent presque immédiatement et peuvent y rester au moins jusqu'en fin de L3 sans que la plante ne développe une toxicité importante.

Inutile d'ajouter un manchon ; si la température ne dépasse pas 30°C les chenilles ne cherchent pas à en descendre.

On laisse mijoter le tout environ trois semaines, donc, sans s'en préoccuper si ce n'est pour arroser un peu la plante et vérifier qu'une araignée n'ait pas élu domicile dans le coin (ce qui aurait permis à ma mère d'éviter quelques morts).

Pour la suite : aucune difficulté.
Elevage sur rameau coupé jusqu'à la nymphose qui s'effectue dans un cocon brun sombre, construit le plus souvent dans le substrat (de vieux rameaux de pin et des aiguilles éparses font très bien l'affaire).

Si la diapause n'est pas déclenchée (elle peut l'être même au printemps si l'élevage s'est mal passé), l'émergence est à prévoir un mois et demi à deux mois après la nymphose.

L'accouplement est très facile à obtenir (en "cage ikea") si les imago ne sont pas trop vieux. L'idéal : un mâle de 10 à 48h et une femelle tout juste émergente.
D'après mes observations (longues nuits agitées), il existe deux périodes d'appel (donc d'accouplement potentiel) : l'une autour de minuit, l'autre vers quatre ou cinq heures du matin (c'est aussi le cas pour pas mal d'autres espèces). Entre les deux rien ne bouge, ou presque.
Ceci étant, j'ai vu un accouplement se faire sous mes yeux vers 7h pendant que je bougeais une cage... y a des inconditionnels de l'exib...

Je dirais aujourd'hui que cet élevage est facile (avec la souche actuelle). Deux points restent délicats pour moi :

Je n'ai jamais réussi d'accouplement manuel avec cette espèce.
Je ne comprends pas les stimuli de sortie de diapause.

A vous.

fiche très complete qui me donne envie d'élever cette espèce

Merci pour ces précisions

pour l'élevage... lire ça:

http://www.insectes-net.fr/isabelle/isabelle1.htm

ça ressemble bien...

bravo philippe...c'est ça!! ... c'est vrai que c'est une super souche, pour ma part elle provient d'un certain "serge" connu d'un autre forum.., ça fait plus d'un an que je tourne avec... sans probleme.

Merci tom pour ta contribution.

Merci Tom pour cette fiche, moi je suis a 16 L4-L5 sur 20 oeufs reçut.

Pour le moment, les chenilles qui manque a l'appel c'est virose( 1 ), oeufs qui ont pas éclot (2 ) et une mort inconnu en L2.
Élevage sur Pinus sylverstris, avec 70 % d'hygrométrie et une moyenne de 25° le jour.

Pour le moment j'ai de meilleur résultat qu'avec Attacus atlas, ce qui ne veut pas dire que c'est une espèce par laquelle il faut commencer mais ma souche est bonne. Il y a un ans et demi lors de mes début dans les élevage de Lépidoptères exotique nocturne, on me disais que c'était une des espèces les plus dure d'élevage, ce qui n'est pas vraiment le cas chez moi ( en tout cas pour le moment ).

Pour moi c'est une très belles espèce, une des plus belle qui est présente dans les élevage en ce moment mais elle reste fragile, attention a la virose.

Nous devons continuer ( comme la fait Philippe ) a diffuser cette super souche pour rendre cette élevage a la porter de tout le monde.

Note sur Actias dubernardi et Lasius sp:
Dans mon Pinus sylverstris comme dans tout les conifère que j'ai rencontré, grouille des fourmis, quand je change le terrarium de mes Actias dubernardi, il arrive qu'il reste quelques fourmis ( 10-20 spécimens en moyenne ). Elles ne semblent pas s'intéresser au Actias autant les L1 que les L5. Ce qui n'est pas le cas avec d'autre espèces que j'ai eu en élevage. Pourquoi??

J'espere que d'autre éleveur qui ont eu cette beauté entre leurs mains viendront apporter leur témoignage pour pouvoir faire une synchronisation de tout ce qui a été dit.

Petit lien qui peu etre utile ( opie ):

"Papillon lune de Dubernard (Actias dubernardi)

Elevage très délicat

Papillon lune de Dubernard (Actias dubernardi)
(Chine, Laos, Vietnam)

Plantes hôtes d'origine :
Pinus massoniana, Cinnamonum camphora...,

Plantes hôtes de substitution :
Pinus sylvestris, P. nigra, Abies sp., Quercus, Salix, Betula, Malus, Pyrus, Castanea, Juglans, Populus...

Observations utiles
- 2 générations annuelles, cocons automnaux hivernants en extérieur supportant le gel,
- accouplements naturels très faciles,
- pontes de 120 à 160 oeufs,
- incubation 12 à 15 jours,
- il semblerait que la mortalité larvaire (souvent en L2 puis en fin de L5) touche essentiellement les individus mâles. En effet, tous les éleveurs nous signalent une majorité de 80% de femelles dans leurs éclosions d'imagos. Aussi, dans l'espoir de reproduction, déterminez au plus vite le sexe de vos chrysalides afin de ralentir la maturation des mâles (usuellement plus rapide que celle des femelles) et accelérer celle des femelles et ainsi obtenir des éclosions simultannées,
- nous ne disposons que de trés peu de références relatives à l'alimentation de cette espèce rare en élevage, aussi, les plantes hôtes d'origine et de substitution sont elles relativement mal connues et les mentions ci-dessus reportées n'ont pas toutes été avérées par des élevages de notre entourage. Quoi qu'il en soit, d'assez bons résultats sont obtenus sur Pinus sylvestris qu'il faut privilégier avant tout autre test."

http://www.insectes.org/opie/pages_dyna.php?idpage=265

Pendant que j'y suis merci a l'Opie pour les information qu'il m'apporte avec leur petite fiche.
A++
Clément

Tom a écrit:

Pour dubernardi, je n'ai pas trouvé mieux qu'un bon pin sylvestre bien fourni, maintenu en pot, proposé aux chenilles néonates.
Elles s'y fixent presque immédiatement et peuvent y rester au moins jusqu'en fin de L3 sans que la plante ne développe une toxicité importante.

Tom, comment réagissent tes pins sylvestres, cela n'affecte pas trop leur pousse. J'en ai trois en pots, je pense qu'ils doivent avoir 3 ou 4 ans (ils font environ 80 cm) et je me demande si ce n'est pas encore trop tôt pour les mettre en pature

Salut,

Voila mes résultats:

J'ai obtenu 20oeufs en fin de mois de Juillet, j'ai eu 4 qui sont mortes ( pour les causes expliquer plus haut ), et une qui as mal tisser sont cocon et qui a finit par mourir.
Je suis donc a 15 chrysalides sur 20 oeufs, pour moi c'est déjà un bon score.
Élevage sur Pinus sylverstris, avec 70 % d'hygrométrie et une moyenne de 25° le jour et une légère baisse nocturne.
Note d'élevage: Cette espèce mange beaucoup et rapidement (rien a voir avec A.atlas et B.hersayi mais pas loin), elle produit aussi beaucoup d'excrément donc il faut faire attention au maladie qui pourrai si développer si l'on ne change pas le fond du terrarium assez souvent.
Heureux d'avoir réussi la première partie de cette élevage.
A+
ps: Si djibb était encore la, il aurait pu finir son petit projet de fiche d'élevage.