Alors comme ça on veut se lancer dans des élevagesde luxe ?
j'ai peu d'expérience de cette espèce mais les remarques suivantes peuvent être utiles:
1- arriver à faire coïncider l'éclosion d'un mâle et d'une femelle en même temps relève presque de l'exploit, donc il faut beaucoup de cocons et le prix actuel tourne autour de 9 à 10 euros. on les trouve au printemps chez les divers marchands de matériel vivant.
Il y a qqs années j'avais eu en transit env 200 cocons, et là, je reconnais que c'était plus simple !
2- l'accouplement assez aléatoire, mais on peut toujours les y aider ...j'en ai eu de spontannés à la mi aout vers minuit par une nuit fraiche, guère plus de 15°.
3- ponte évidemment sans problème. Les plus gros oeufs que je connaisse. et donc grosse chenille d'entrée apte à consommer les feuilles épaisses des Eugenia jumbos (Myrtacées), leurs plantes hôtes naturelles.
les Rhus cotinus et proches donnent d'assez bons résultats et à un degré moindre les pistachiers et lentisques. Classiquement on donne Eucalyptus gunii que les chenilles acceptent plus ou moins volontiers mais je ne suis pas allé au delà du troisième stade avec cette plante et vu comme la croissance des chenilles est irrégulière, on peut dire qu'elle ne leur convient qu'à demi.
Avec le rhus, je suis allé jusqu'au quatrième stade et pas plus faute de feuillage ; les Rhus n'ont rien en hiver et les feuilles jaunissent dès octobre et l'élevage tourne court.